Bonjour et bienvenue à vous pour une pause méditative.
Lecture: Luc 1:39-46
En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi. Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »
Méditation
“Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur.”
L’Avent, n’est-ce pas ce temps où nous sommes invités à nous émerveiller de l’annonce qui a été faite à Marie par l’ange Gabriel, la promesse de la naissance d’un Sauveur, la promesse d’un Dieu qui se veut proche ?
Comment dès lors s’émerveiller ? Est-il plus facile de s’émerveiller de cette annonce, lorsque dans ma vie tout va bien ? Un emploi, une maison, une famille, la santé…une certaine sécurité. Est-ce dès lors plus facile de s’émerveiller de cette annonce et d’être disponible à ce message de la venue de Dieu ?
Noël est souvent synonyme de réjouissances, de partage, de retrouvailles, de famille. C’est aussi une période de frénésie: répétition de toutes sortes, chorale, scénique,… C’est aussi la course aux cadeaux, les lumières qui s’illuminent dans les rues, les marchés de Noël,…
Si l’Avent nous invite à l’émerveillement, Noël nous invite à la joie. D’une année à l’autre, selon les circonstances de nos vies, nous sommes plus au moins prêts à vivre cette période de fête avec enthousiasme.
Cette année je pense particulièrement à ceux qui n’ont pas le coeur à la fête: un deuil récent, une hospitalisation, une séparation, la perte d’un emploi, la maladie, la solitude, la précarité…Comment dès lors se laisser toucher par ce temps de l’Avent, se laisser atteindre par l’émerveillement quand cette période de vie me plonge un peu la tête sous l’eau ?
Il n’y a pas de recette simple et facile à appliquer mais des petits pas à poser chaque jour. Le premier pas, c’est cultiver la vie. Ce qui me pousse vers le haut, vers la lumière, vers la paix. Ce qui donne sens et épaisseur à ma vie.
Parmi tous ces pas possibles, il y a celui de la confiance. Marie a cru dans les paroles divines qui lui ont été adressées personnellement. Certainement Marie a dû cultiver la confiance en ces paroles lorsqu’elle a dû affronter la rudesse de la vie, les conditions de son accouchement, la rupture avec Joseph avant la réconciliation, la persécution d’Hérode, la fuite en Egypte avec un nouveau-né,…
L’Avent est une période d’émerveillement pour moi, car je sais que quelles que soient mes dispositions intérieures pour recevoir le message de Noël, Dieu vient. Dans ce passage de Luc, percevez-vous quelques émerveillements dont Luc nous rend attentif ?
Le Fils de Dieu vient, non comme un produit prêt à consommer, mais comme une relation à cultiver, en ouvrant son Livre. A quoi une relation au Fils de Dieu peut-il nous ouvrir ? A quoi le Fils de Dieu veut-il vous ouvrir cette année?
Je vous souhaite de l’émerveillement en cette période de l’Avent, solidement ancré dans les promesses de Dieu.
Vy Tirman