Méditation mercredi 24 juin 2020

Bonjour et bienvenue à vous qui nous rejoignez pour un moment de méditation.

Je vous propose de méditer aujourd’hui une parabole, la parabole des talents.

Mais avant écoutons cet hymne à la vie : Som Sabadell flashmob – BANCO SABADELL

Lecture : Matthieu 25:14-30

« 14 En effet, il en va comme d’un homme partant en voyage : il fit venir ses serviteurs et leur remit ses biens ; 15 à l’un, il donna cinq talents, à l’autre deux, au troisième un, selon leurs capacités, puis il s’absenta. Aussitôt 16, celui des cinq talents s’en alla les faire rendre et il en gagna cinq autres. 17 De même, celui des deux talents en gagna deux autres. 18 Mais celui de l’unique talent s’en fut creuser un trou dans la terre et y cacha l’argent de son maître. 19 Après un long délai, le maître de ces serviteurs arrive et fait ses comptes avec eux. 20 Celui des cinq talents s’avança et en apporta cinq autres en disant : Maître, tu m’avais remis cinq talents, en voici cinq autres que j’ai gagnés. 21 Son maître lui dit : C’est bien, bon et fidèle serviteur, tu as été fidèle en peu de choses, je t’établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton maître. 22 Celui des deux talents s’avança aussi et dit : Maître, tu m’avais remis deux talents, en voici deux autres que j’ai gagnés. 23 Son maître lui dit : Bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de choses, je l’établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton maître. 24 Alors s’avança celui qui détenait l’unique talent ; il dit : Maître, je te connaissais comme un maître dur, moissonnant où tu n’as pas semé, engrangeant où tu n’as rien répandu ; 25 j’ai pris peur et j’ai caché ton talent en terre ; le voici, tu as ce qui t’appartient. 26 Mais son maître lui répliqua : Serviteur mauvais et paresseux ! Tu savais que je moissonne où je n’ai pas semé et que je ramasse où je n’ai rien répandu ? 27 Il te fallait donc placer mon argent chez les banquiers et, à mon retour, j’aurais recouvré mon bien avec l’intérêt. 28 Donc, enlevez-lui son talent et donnez-le à celui qui en a dix. 29 En effet, à celui qui a il sera donné, et il sera dans l’abondance ; mais à celui qui n’a pas, on enlèvera même ce qu’il a. 30 Jetez ce serviteur inutile dans les ténèbres du dehors ; c’est là qu’il y aura des pleurs et des grincements de dents. »        

 Méditation : Du talent au service de la vie !

Quelle bout de femme cette madame C.J. Walker et quelle route fut la sienne ! Son histoire remonte au siècle où je n’étais pas encore née mais les luttes qu’elle a incarnées sont toujours d’actualité, luttes pour l’égalité des chances, à une époque pas si lointaine où ses parents étaient encore esclaves, travaillant dans les champs de coton. Missourri 1888, déjà veuve à 20 ans, blanchisseuse, elle gagne à peine de quoi subsister et se fait la promesse de gagner suffisamment pour offrir à sa fille une éducation. Elle souffre comme beaucoup de femmes noires de son époque, d’affections sévères du cuir chevelu et de problèmes de pellicules, liées à une mauvaise alimentation et de mauvaises conditions de vie. Quel lien avec notre parabole des talents ?

La première chose que nous révèle cette parabole, c’est que Dieu nous fait confiance, à l’image de ce Maître qui part en voyage et qui remet à chacun de ses serviteurs des talents. Un talent représentait environ vingt années de salaire d’un ouvrier. C’est vous dire la somme colosale confiée, à chacun des serviteurs selon leurs capacités. Les deux premiers serviteurs de la parabole ont bien saisis cela et ils veulent se montrer dignes de cette confiance. Ils veillent à ne pas décevoir l’attente du maître et se responsabilisent. Aussitôt, ils veillent à faire fructifier le bien reçu, car les affaires de leur maître leur tiennent à cœur. Ils n’agissent pas seulement par devoir ou par crainte mais par amour.

En quittant ses disciples, Jésus leur a fait confiance. Il leur a remis ses biens jusqu’à son retour. Nous aussi, nous avons tous reçus de la part du Maître des talents, par talents nous pouvons entendre, des biens matériels, des capacités, des aptitudes particulières, des richesses spirituelles.
Pour quelles causes allons-nous/ vais-je mettre mes talents à disposition, au service de qui dans l’attente de son retour ?

Je ne sais d’où lui venait cette détermination, mais à partir du peu qu’elle a reçu, Sara a réussi à faire fructifier ses talents. Elle a choisi sa cause, la dignité des femmes et des enfants de couleurs. De vendeuse à la criée, à vendeuse « tuperware » de produits de soins capillaires, elle s’est hissée avec un sens étonnant du marketing, au rang d’auto entrepreneuse, offrant aux femmes afro-américaines des emplois leurs permettant d’améliorer leurs conditions de vies, leurs permettant d’accéder à de nouvelles formations, leurs ouvrant de nouveaux horizons. A sa mort, plus de 3000 salariés, tous de couleurs, travaillent pour elle, comptant bien profiter de La proclamation de l’émancipation qui abolit l’esclavage.
Nous avons tous reçus des talents, certains peuvent paraître insignifiants, mais ils ne sont pas sans valeur pour autant. C’est ce que m’apprend l’histoire de Sarah Breedlove, plus connue sous le nom de Madam C.J. Walker. Cette parabole nous rappelle la responsabilité de chacun à faire fructifier ce que nous avons reçu de Dieu dans l’attente de son retour, en vivant fidèlement l’enseignement de Jésus-Christ.

Vy Tirman

Prions :

Seigneur, tu nous donnes à chacun, des talents pour que nous les fassions fructifier.

Nous te prions pour notre monde où règne la haine, la violence et l’égoïsme,
pour que chaque homme puisse user de ses qualités pour la prospérité de l’humanité et de la création toute entière.

Entre dans la joie de ton Père ! Pour que ce message soit entendu et reçu dans le cœur du plus  grand nombre, Seigneur, nous te prions.

Pour que l’Eglise, communauté des croyants, ose développer tous ses talents et porter ainsi au monde le rayonnement du Christ, Seigneur, nous te prions.

Pour que les familles et les enseignants sachent montrer aux enfants et aux jeunes le chemin de la confiance et de l’ouverture aux autres, nous te prions.

Pour que les responsables politiques et économiques puissent discerner les décisions à prendre et la manière de les mettre en œuvre, nous te prions.

Pour que de tous les côtés du monde les hommes apprennent à reconnaître et accepter la diversité des talents de tous, Seigneur, nous te prions.

Méditation mercredi 17 juin 2020

Mon Père m’aime

Photo : Françoise Dorier

Bienvenue à chacune et à chacun, qui lisez ces lignes.

Pour commencer ce temps de méditation, je vous propose d’écouter le chant suivant

Chant : Abba Père

 Méditation

Maintenant que nous sommes déconfinés, deux amies, Julie et Roxane, se rencontrent au café. La discussion va bon train autour de l’histoire des deux jeunes femmes et de l’adoption de Julie quand elle était bébé.

Julie : Je ne t’ai pas dit, pendant le confinement, j’ai trouvé mon père.

Roxane : Eh super ! Trop contente pour toi. Depuis le temps que tu le cherchais.

Julie : Oui enfin celui-là, je ne l’ai pas trouvé. Non. J’ai trouvé mon vrai père.

Roxane : Euh, attend ton vrai père, ton géniteur ?

Julie : Non, oui. Enfin… mon géniteur ce n’est pas mon vrai père, c’est mon géniteur. Et pis j’ai mon père adoptif. Là, je te parle de mon vrai père.

Roxane : Euh… Dans ta tasse, t’es sûre que c’est du café ?

Julie : Ben oui, tu veux que je boive quoi ?

Roxane : Non rien. Ton père alors, il est comment ?

Julie : Je ne l’ai pas vu, mais je l’ai rencontré : il est trop géant !

Roxane : Tu l’as rencontré, mais tu ne l’as pas vu…. Le confinement…. ça ne t’a pas réussi…

Julie : Mon père est formidable, il est wahoo. Du coup j’ai trois pères ! Mon géniteur, mon père adoptif et mon vrai père.

Roxane : Garçon s’il vous plait, un autre café ! Je ne te suis plus, trois pères !?! Moi avec un, c’est compliqué…mais trois !?!

Julie : Lui, c’est mon Père. Il vit au ciel et par son Esprit il vit en moi, il me parle.

Roxane : Julie, parole d’amie, t’as déjà pensé à consulter un psy ?

Julie : Non, je vais très bien ! Attends je t’explique. Pendant le confinement, je me posais des questions sur la vie, la mort, le sens de la vie, pourquoi suis-je sur terre ? J’ai une amie qui m’a parlé de sa foi en Dieu et que son meilleur ami c’est Jésus-Christ. Au début, je la prenais un peu pour une illuminée, elle me faisait bien rire. Pendant le confinement, je me suis dit que je n’avais rien à perdre. J’ai commencé à lire l’évangile de Jean, je trouverais peut-être des réponses au sens de la vie. Après j’ai lu le Nouveau Testament. En lisant j’ai découvert que Dieu est mon Père.

Regarde dans ma Bible j’ai souligné : Jean écrit Jean 1, 12 « Mais à ceux qui l’ont reçue (la Lumière), à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, mais de Dieu ».

Si je suis enfant de Dieu, c’est qu’il est mon Père. Et Jésus nous a appris à prier « Notre Père qui est aux cieux… »

T’as fait ton caté, tu connais cette prière non ?

Roxane : Euh…

Julie : Bon ! Et Paul écrit en Romains 8, 14 « Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu. Et vous n’avez pas reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père ! L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu

Tu vois, Dieu est mon Père !

Roxane : Ah oui…trois pères…

Julie : De toutes façons mon père adoptif et mon géniteur vont mourir et moi aussi je vais mourir. Je ne serai plus la fille ni de l’un, ni de l’autre. Sur le papier je le serai, mais c’est tout. Mais de Dieu, je serai la fille pour l’éternité, puisqu’il est éternel et que je vivrai l’éternité en sa présence. Du coup Dieu est mon vrai Père, celui qui sera toujours là pour moi déjà aujourd’hui et pour l’éternité. Je ne serai jamais orpheline !

J’espère un jour rencontrer celui qui m’a donné la vie pour le remercier.

Roxane : Je suis perdue là…. Garçon s’il vous plait, l’addition, merci !

Lecture Biblique : Romains 8, 1-17 (Louis Segond)

1 Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus Christ. En effet, la loi de l’esprit de vie en Jésus Christ m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. Car-chose impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force, -Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché, et cela afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit. Ceux, en effet, qui vivent selon la chair, s’affectionnent aux choses de la chair, tandis que ceux qui vivent selon l’esprit s’affectionnent aux choses de l’esprit. Et l’affection de la chair, c’est la mort, tandis que l’affection de l’esprit, c’est la vie et la paix ; car l’affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu’elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu’elle ne le peut même pas. Or ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu. Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l’esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas. 10 Et si Christ est en vous, le corps, il est vrai, est mort à cause du péché, mais l’esprit est vie à cause de la justice. 11 Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous. 12 Ainsi donc, frères, nous ne sommes point redevables à la chair, pour vivre selon la chair. 13 Si vous vivez selon la chair, vous mourrez ; mais si par l’Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez, 14 car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu. 15 Et vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père ! 16 L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. 17 Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’être glorifiés avec lui.

Lettre d’amour de Dieu pour toi

https://www.youtube.com/watch?v=t1zcNs_iZfw

Que Dieu vous bénisse et vous garde dans son amour de Père

Que la paix de Dieu en Jésus-Christ vous accompagne

Que l’Esprit Saint réjouisse votre cœur

Soyez bénis, Amen

Bonne journée

Françoise Dorier, pasteure