Méditation 3 décembre 2020

Bonjour et bienvenue cordiale à vous qui nous rejoignez pour ce temps de méditation, en chemin vers Noël.

Pour commencer (avec 4 minutes et 12 secondes de beauté…)
For unto us a child is born, G.F. Haendel, extrait du Messie

Faire le pari
que tout n’est pas dit

qu’une parole peut encore avoir lieu
qui donne de respirer mieux

Aimer l’attente
qui naît du manque

Choisir la mémoire
contre le désespoir

Ouvrir en soi l’espace du croire
quand tout est noir

Se laisser visiter
par l’annonce de ce qui a été

et qui se renouvelle
chaque fois que la nuit du monde
se craquelle

sous la poussée d’étoiles parlantes.

Aujourd’hui, une fois n’est pas coutume, je vous propose un conte qui s’intitule «L’étoile de Maël… »

Un conte à écouter :

ou à lire…

Maël était un ange.
Il n’était pas un ange bien important, juste un petit ange de rien du tout.
Ce qui ne l’empêchait pas de rêver : il rêvait de pouvoir faire le plus beau métier du monde, il rêvait d’être polisseur d’étoiles.
Alors, chaque fois que l’on proposait une place dans les petites annonces du ciel, Maël était le premier à se présenter.
Mais, à chaque fois, c’était le même scénario qui se reproduisait : le chef arrivait, lui remettait le chiffon à étoiles et ce chiffon était chaque fois si grand que Maël n’arrivait même pas à le soulever.

Mais le rêve de Maël était plus fort que tout.
Et toujours, toujours, il répondait aux annonces et il cherchait à être le premier.
Un jour à sa grande surprise, il fut le seul à se présenter.
Pas de file d’attente, pas de bousculade, personne d’autre que lui.
Lorsqu’il vit arriver le chef, l’ange de service, il lui dit :
« Est-ce que je suis en avance ? »
« Non, non. »
« Alors, est-ce que je suis en retard ? »
« Tu es juste à l’heure. Prends ce chiffon à étoiles et tu avances de dix millions de kilomètres vers l’ouest, tu fais un pas à gauche et tu trouveras l’étoile qui t’est confiée. »

Maël est resté un moment là, planté à ne rien faire, tant il était surpris : « Ca y est, je suis polisseur d’étoiles ! »
Et il n’en croyait pas ses yeux : le chiffon à étoiles était juste à sa taille, ni trop lourd, ni trop petit, juste ce qu’il fallait pour lui.

L’ange de service le voyant ainsi immobile ajouta :
« Tu sais, c’est une très petite étoile, tu l’acceptes quand même ? »
« Oh oui, bien sûr. »
« Alors, c’est parfait, il faut que tu y ailles, ton étoile t’attend. »

C’était vraiment une toute petite étoile.
Maël a failli passer à côté, sans la voir, tant elle était terne, éteinte.
Personne ne s’était plus occupé d’elle depuis longtemps, mais Maël était tout fier : c’était son étoile, il était enfin polisseur d’étoiles, ce métier qu’il avait tant désiré pouvoir pratiquer.

Et Maël se mit à astiquer son étoile, toute la matinée, puis tout l’après-midi et encore toute la soirée, alors que tous les autres polisseurs d’étoiles avaient rangé depuis longtemps leurs chiffons.
Il a recommencé le lendemain et le jour d’après, du matin jusque tard dans la soirée, toujours avec le même plaisir, la même fierté : il était polisseur d’étoiles, le plus beau métier du monde, celui qu’il avait toujours rêvé de faire !

Une année est passée, puis 20, puis 100 ans, puis 200 et toujours infatigablement, Maël polissait son étoile et elle, tout doucement, se remit peu-à-peu à briller. Le coin du ciel autour d’elle, qui était devenu sombre et sinistre, s’éclaira d’une petite lumière, qui petit à petit devint plus intense, plus gaie.

Un jour, l’ange Gamaliel vint rendre visite à son ami Maël qu’il n’avait plus revu depuis qu’il était devenu polisseur d’étoiles.
« Dis, Maël, elle est bien petite ton étoile, mais qu’est-ce qu’elle est belle ! »
« Oh oui et elle se voit de loin, maintenant qu’elle brille de nouveau. »
« Dis, tu sais qu’il y a un grand concours d’étoiles ?  Tu devrais y participer ! »
« Mais, mon étoile est bien trop petite, bien trop insignifiante ! »
« Ce n’est pas la taille qui compte, Maël ! Ton étoile semble tellement joyeuse que je suis sûr que tu vas gagner. »
« D’accord, j’y vais, je vais faire ce concours d’étoiles. »

Lorsqu’il arriva sur le lieu du concours, Maël était presque le dernier de la longue file des candidats.
L’un après l’autre, ils passaient devant… Dieu avec leur étoile. Elles étaient belles les étoiles des autres, immenses, scintillantes. Et à chaque fois, Dieu secouait la tête et disait : « Non, non ça ne va pas ! Ce n’est pas l’étoile qu’il me faut pour cette nuit-là ! »

Lorsqu’il y avait un concours d’étoiles, c’était toujours l’ange Gabriel qui gagnait, car il savait comment faire. Ce jour-là, il se présenta devant Dieu avec une sonnerie de trompettes, son étoile étincelait de toutes les couleurs imaginables et même de celles qu’on ne pouvait pas imaginer.
« Non, non, ça ne va pas ! Ce n’est vraiment pas l’étoile qu’il me faut pour cette nuit-là. »

Maël n’y comprenait rien. Les anges s’en allaient tous avec leurs étoiles, c’était comme si le concours était terminé, on l’avait peut-être oublié ? Il allait partir lorsqu’il entendit : « Le concours n’est pas terminé ! Approche Maël, montre-moi ton étoile ! »

Il s’approcha timidement, son étoile luisait tout doucement.
« Oh, c’est bien, Maël, tu as fait un travail formidable ! Voilà l’étoile qu’il me faut ! Viens, Maël, viens avec moi ! »

Tenant son étoile, Maël suivit Dieu qui traversait le ciel à grands pas. De temps en temps, Dieu se retournait pour jeter un coup d’oeil à la douce lumière de l’étoile de Maël.
« Il va l’aimer. Oui, j’en suis sûr, il va l’aimer ! »

Enfin, Dieu s’arrêta devant un espace vide, il montra à Maël comment installer son étoile. Maël donna un dernier petit coup à son étoile, avec sa manche, pour qu’elle brille encore davantage.
Et alors Maël laissa partir l’étoile et il la vit descendre, descendre, descendre toujours plus.
Et s’arrêter juste au-dessus d’une étable, dans un petit village.

Et qu’est-ce qu’il y avait dans l’étable ?

Nous allons bientôt fêter Noël.
A Noël, ce qui compte le plus, comme la petite étoile de Maël, comme aussi le petit enfant couché dans la crèche: ce n’est pas ce qui clignote, ce qui a les plus belles couleurs, ce qui est le plus grand, le plus fort, le plus voyant; mais c’est ce qui a été donné avec amour, avec coeur.

Dieu se donne à nous !
C’est ainsi que Dieu se donne à nous, c’est de cette manière que Dieu se donne à nous : comme un petit enfant déposé sur la terre humaine. Avec amour.

Prière

Allume une braise dans ton cœur
c’est l’Avent
Tu verras, l’attente n’est pas vaine quand on espère quelqu’un.

Allume une flamme dans tes yeux
c’est l’Avent
Regarde autour de toi, on a soif de lumière et de paix.

Allume un feu dans tes mains
c’est l’Avent
Ouvre-les à ceux et celles qui n’ont rien, ta tendresse est à bout de doigts.

Allume une étoile dans ton ciel
c’est l’Avent
Elle dira à ceux et celles qui cherchent qu’il y a un sens à toute vie.

Allume un foyer en hiver
c’est l’Avent
Les transi-e-s du cœur et du corps viendront et il fera chaud au cœur du monde.
Amen

Pour rester dans la méditation et la prière et laisser venir à nos esprits, nos coeurs, toutes les personnes ou les situations que nous confions à Dieu.

La voici la nuit de Dieu (Cl. Duchesneau et H.J. Gauntlett)

Ou encore, ce choral traditionnel
Es ist ein Ros entsprungen, interprété par Voces8

Bonne journée et que, jour après jour, la Lumière de notre Seigneur vous accompagne dans cette montée vers Noël.

Francine Cuche Fuchs, pasteure

Sources :
Prière de Francine Carillo et Robert Riber
L’étoile de Maël d’après un conte d’Anette Bley et Nathan Zimelman, éd. Bayard.

Méditation 1er décembre 2020 Temps de l’Avent

Le temps de l’Avent a commencé dimanche dernier et si vous avez une couronne de l’Avent chez vous, commençons ce temps de méditation par allumer la première bougie de l’Avent en disant :
« Toi qui es Lumière, que ta VOLONTÉ nous éclaire. »

Nous allons aujourd’hui nous mettre à l’écoute du témoignage de Marie, l’une des plus grandes figures de foi de la Bible.

Comme nous y invite le grand réformateur Luther dans son commentaire sur le Magnificat :

« La douce mère de Dieu nous enseigne par l’exemple de son expérience et par des mots comment on doit reconnaître, aimer et louer le Seigneur. »

Nous prions (cf. École de la Parole, à l’écoute de Marie)

Esprit Saint, viens annoncer au monde la venue du Sauveur.
Comme Marie, que nos vies sachent accueillir et que notre cœur garde cette nouvelle inouïe : l’amour de Dieu dépasse tous nos possibles, sa volonté se fait chair en nous, par nous, au milieu de nous. Amen.

Nous chantons le cantique : O grâce magnifique

O grâce magnifique, Dont Dieu seul est l’auteur : Jésus, son Fils unique, Est notre Rédempteur ! Etoile matinale Qui n’a pas son égale Dans tout le firmament !

O grâce mémorable Qu’on adore à genoux : Dieu même est favorable Aux pécheurs tels que nous ! Au ciel et sur la terre, Qui pourra nous soustraire A l’éternel amour ?

O grâce salutaire, Ta force nous confond ! D’un aussi grand mystère, Qui peut voir jusqu’au fond ? Grâce incompréhensible, Lumière inaccessible, Abîme de bonté !


Annonciation par Arcabas

Lisons dans l’Evangile de Luc 2:26-38

Au sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, auprès d’une jeune fille fiancée à un homme de la maison de David, nommé Joseph. Le nom de la jeune fille était Marie. L’ange entra chez elle, et dit : Je te salue, toi à qui une grâce a été faite ; le Seigneur est avec toi.

Troublée par cette parole, Marie se demandait [en elle-même] ce que pouvait signifier une telle salutation.

L’ange lui dit : Ne crains point, Marie ; car tu as trouvé grâce devant Dieu. Et voici, tu deviendras enceinte, et tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand et sera appelé Fils du Très-Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père. Il règnera sur la maison de Jacob éternellement, et son règne n’aura point de fin.

Marie dit à l’ange : Comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais point d’homme ?

L’ange lui répondit : Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C’est pourquoi le saint engendré de toi sera appelé Fils de Dieu. Voici, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils en sa vieillesse, et celle qui était appelée stérile est dans son sixième mois. Car aucune parole de Dieu n’est sans puissance.

Marie dit : Je suis la servante du Seigneur ; qu’il me soit fait selon ta parole !

Et l’ange s’éloigna d’elle.

Quelques pistes à méditer

Qui donc est Marie ? Les Evangiles ne disent pas grand-chose… Marie est une jeune fille, à peine sortie de l’enfance et qui se prépare à entrer en vie commune avec Joseph, qui est de la descendance de David. On apprend aussi qu’elle est parente d’Elisabeth, l’épouse de Zacharie, qui est prêtre et donc rattaché au Temple de Jérusalem.

Savez-vous que Marie /Myriam en hébreu/ est le nom le plus usité de l’époque de Jésus ! Il y a dans le NT plus de sept Marie, et parfois on ne sait pas toujours de laquelle il s’agit…

Marie, la mère de Jésus est donc une femme toute ordinaire, comme les autres, il n’est fait aucune mention de sa beauté, ni de sa vertu, aucun éloge dans les textes bibliques.

ET c’est cette femme-là, humaine parmi les humains, Marie de Nazareth qui a été choisie entre toutes pour concevoir et enfanter le Christ.

La salutation de l’ange est unique dans toute la Bible :
« Je te salue Marie, pleine de grâce… »
La première fois qu’il est fait mention du mot grâce dans le Nouveau Testament et cet élément est loin d’être anodin !

C’est pour cela que les Réformateurs ont insisté sur le fait que Marie est l’attestation suprême du cadeau de la grâce, car selon les Evangiles, elle ne sort pas de sa condition humaine graciée et sauvée…

Comme nous tous, Marie bénéficie de la grâce de Dieu : une grâce qui se donne, et qui n’a rien à voir avec des mérites à accumuler, à comptabiliser.

Une grâce qui vient briser toute prévision, une grâce qui bouleverse la loi des hommes et qui inaugure un temps nouveau.

 « La grâce est un ange qui passe à la portée de notre main, de notre oreille, de notre esprit, à nous de l’entendre et de saisir sa main, sinon, il sera bientôt passé, peut être repassera-t-il, mais pas de la même manière. » Olivier Pernot, pasteur

Devant cette grâce de Dieu, Marie est surprise mais, tout emplie intérieurement d’un profond silence, elle accueille, elle se tient disponible, écoute, se laisse toucher par les paroles et les médite dans son cœur.

 Apprenons de Marie à garder ce silence intérieur qui nous permettra de nous laisser rencontrer par le Seigneur, de lui faire de la place dans nos vies, de l’incarner dans nos activités quotidiennes, de le faire grandir.

Marie ne dit pas non à ce projet fou de Dieu, mais elle essaie de comprendre comment le projet de Dieu va se réaliser concrètement dans sa vie…

Cette attitude est celle qui conduit Marie à s’interroger sur le sens profond des paroles du Messager de Dieu au moment de l’Annonciation: “ Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? ”. Et sa question n’est pas le fruit du doute, mais du désir d’être mieux éclairée afin de pouvoir découvrir la profondeur de sa mission.

Apprenons de Marie à approfondir notre compréhension du projet de Dieu, de sa grâce qui s’accomplit aujourd’hui dans nos vies.

Marie dit OUI, elle fait confiance, elle acquiesce au projet fou de Dieu, elle accueille sa volonté, en toute simplicité, comme en témoigne son « fiat » (latin : qu’il me soit fait)

« Je suis la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon ta Parole » dit-elle.

Marie s’est confié à la toute-puissance d’amour de Dieu qui rend toute chose possible, là où le regard humain ne voit que des impasses, des obstacles, de l’impossible, du déraisonnable.

Pour les dire avec les mots d’André Dumas dans son livre sur Marie de Nazareth :« La foi de Marie est joyeuse et inconditionnelle, courageuse et simple, comme la foi d’une enfant ayant l’intrépidité d’une adulte. »

 Marie ne s’est pas laissé abattre face à la mission exceptionnelle que lui annonce l’ange. Elle a peur, oui, mais se lance avec courage pour accomplir le projet de Dieu. Elle est encore une enfant, mais elle a profondément confiance en la grâce de Dieu qui va s’accomplir en elle.

Apprenons de Marie à avoir confiance que Dieu peut faire de grandes choses avec notre petitesse quand nous la lui remettons totalement.

« Ce Christ que Marie portait dans son corps, il est, par l’Esprit, présent à chaque existence. Il nous appartient de reconnaître l’infini en nous. Rien que cela !»
Nicolas Pictet, pasteur

 

Chant : La première en chemin (Isabelle Gaboriau)

Je te salue Marie (texte de Louis Février, pasteur réformé français qui a beaucoup œuvré pour l’œcuménisme)

 Je te salue Marie
Permets qu’un protestant le fasse : une fois n’est pas coutume.
D’ordinaire les Ave Maria nous restent en travers de la gorge !
Il faut dire qu’on t’a donné tant de visages et habillée avec tant de diversité, que nous avons du mal à te reconnaître.

 Je te salue Marie (…)
Toi, ma sœur, tu marches selon la foi,
Toi qui avoues ne pas savoir : Comment est-ce possible ?
Toi qui fais confiance : qu’il m’arrive selon ta parole !
Toi dont la prière est émerveillement et louange.

 Je te salue Marie,
Comme l’ange je te nomme : graciée, gracieuse.
C’est là ton secret et ta vérité.
Sur ton visage, tu sais recevoir cette lumière
Et ce mystère que nous appelons : amour de Dieu.
Pour toi, pour moi, pour nous tous, tu as reçu ce don :
Jésus, Emmanuel.

 Nous prions (inspiré de Ecole de la Parole, à l’écoute de Marie)

Seigneur, avec Marie, tu deviens Emmanuel,
Dieu avec nous qui se mêle à jamais à notre pâte humaine pour l’assumer et le transfigurer !
Comme Marie, tu nous appelles aussi à te porter dans nos cœurs. Comme elle, et les prophètes avant elle, nous pouvons avoir un moment d’hésitation.
Comment se fait-il, que toi l’infini, tu viennes habiter le cosmos, notre terre, nos corps, nos esprits et nos cœurs ?
Donne-nous chaque jour de te redire OUI avec confiance
Pour que tu naisses et renaisses en nous
OUI avec amour pour que soit bannie toute crainte dans nos cœurs
OUI avec espérance pour que s’ouvre une aventure extraordinaire.
Apprends-nous à te saluer
Dans l’instant qui s’offre à vivre,
Dans la présence qui vibre en chaque visage,
Dans le souffle qui traverse nos existences.
Que nous soyons signes de ta venue pour que Noël ait lieu dans tous les cœurs. Amen.

Merci Marie (Jean-Paul Gianadda)
Refrain : Merci Marie d’avoir dit oui, la joie de Dieu est avec nous, Merci Marie d’avoir dit oui, la paix de Dieu habite en nous

 Bénédiction
Que le Seigneur Dieu tout-puissant vous bénisse et vous garde,
Qu’il tourne sa face vers vous et vous accorde sa grâce
Qu’il porte sur vous son regard et vous donne la paix.
Nb 6, 24-27

Karin Phildius, pasteure

Amazing grace chanté par Judith Collins

John Newton, né à Wapping, quartier de Londres, le 24 juillet 1725, mort à Olney le 21 décembre 1807, est un marin, négrier anglais, réduit en esclavage, converti à la suite d’une tempête, devenu ensuite ministre anglican et militant pour l’abolition de la traite. Il est parolier de plusieurs cantiques encore célèbres au XXIᵉ siècle, dont Amazing Grace.
Voici l’histoire de sa conversion : alors que son bateau était rempli d’esclaves ramenés d’Afrique, son bateau a traversé une énorme tempête. Newton a eu tellement peur pour sa vie qu’il s’est mis à genoux et qu’il a prié le Seigneur de lui sauver la vie. Il lui a fait cette promesse : s’il était sauvé, il changerait de voie et arrêterait le marché d’esclaves. La tempête s’est calmée et il a écrit ce chant Amazing Grace, dans un esprit de repentance et d’amour, dans l’espoir qu’il serait pardonné pour ses fautes.

Amazing grace, how sweet the sound
That saved a wretch like me.
I once was lost, but now I’m found.
Was blind, but now I see.
‘Twas grace that taught my heart to feel
And grace my fears relieved.
How precious did that grace appear
The hour I first believed.
Through many dangers toils and snares
We have already come
‘Twas grace that brought us safe that far
And grace will lead us home
When we’ve been there ten thousand years,
Bright shining as the sun,
We’ve no less days to sing God’s praise
Than when we’d first begun.
Amazing grace, how sweet the sound
That saved a wretch like me.
I once was lost, but now I’m found.
Was blind, but now I see

En bonus : Ave Maria de Schubert interprété par Jessie Norman