Méditation mercredi 10 novembre 2021


Photo : Françoise Dorier

Chers paroissiennes, paroissiens, lectrices, lecteurs, du jour : bien le bonjour !

Heureuse de vous retrouver sur la toile pour un moment de méditation.

Prière

Seigneur Jésus-Christ, merci pour ton Esprit Saint qui éclaire l’intelligence de celui qui cherche en toi la lumière et la sagesse. Que nos cœurs soient ouverts à ta présence dans ce temps de méditation. Reçoit notre louange et notre adoration : Père, Fils et Saint-Esprit. Amen

Chant : Gloire à ton nom (Dan Luiten)

Méditation

Julie et Roxane se retrouvent au café.

Roxane : Salut Julie

Julie : Salut Roxane, ça va ?

Silence…

Roxane : …D’habitude, j’ai plein de chose à te dire, mais là, je ne sais pas pourquoi, je me sens vide, je ne sais pas quoi dire.

Julie : Peut-être la fin de l’année, la fatigue, les jours qui raccourcissent.

Roxane : Je sais pas… j’ai l’impression d’être lasse… On arrive en fin d’année et ensuite c’est reparti pour une année et ainsi de suite jusqu’à la retraite.

Julie : Jusqu’à la fin de la vie ! Parce que ta vie ne s’arrêtera pas à la retraite.

Roxane : Oui. En fait je me demande à quoi ça sert de travailler toute sa vie.

Julie : A gagner ta vie, à faire un travail que tu aimes.

Roxane : Mais même si j’aime mon travail, à quoi ça sert de travailler toute sa vie, de recommencer chaque année ? Qu’est-ce que tu en as de plus au bout ?

Julie : Rien, c’est vrai. Quand tu meurs tu n’emportes rien.

Roxane : Alors pourquoi faire tout ça ?

Julie : Je connais quelqu’un qui s’est posé les mêmes questions, qui a regardé la vie et qui est arrivé à la conclusion suivante :
Vanité des vanités, tout est vanité. Quel avantage revient-il à l’homme de toute la peine qu’il se donne sous le soleil ? Une génération s’en va, une autre vient, et la terre subsiste toujours. Le soleil se lève, le soleil se couche ; il soupire après le lieu, d’où il se lève de nouveau. Etc… Moi l’Ecclésiaste, j’ai été roi d’Israël à Jérusalem. J’ai appliqué mon coeur à rechercher et à sonder par la sagesse tout ce qui se fait sous les cieux : c’est là une occupation pénible, à laquelle Dieu soumet les fils de l’homme. 14 J’ai vu tout ce qui se fait sous le soleil ; et voici, tout est vanité et poursuite du vent. (Ecclésiaste chapitre 1)

Roxane : C’est exactement ce que je ressens : poursuite du vent.

Julie : Le vent du sud ou le vent nord ?

Roxane : Si le vent du Nord poursuit le vent du Sud, et qu’il le rattrape, qu’attrape-t-il au bout du compte ? Du vent !

Julie : Du balais !

Roxane : Garçon, s’il vous plait un café, non deux, merci. Puisque tout est vanité autant en profiter !

Sans rire. Il a raison ton Ecclésiaste, tout est vanité. A quoi ça sert de travailler, d’amasser de l’argent, avoir une belle voiture, de belles vacances, etc…

Julie : Oui tu as raison. Question profonde et pertinente… Sujet que l’on peut approfondir. Jésus pose la question suivante dans l’Evangile de Marc chapitre 8, 36-37 Et que sert-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perd son âme ? 37 Que donnerait un homme en échange de son âme ?…

Pour piquer ta curiosité, va lire la conclusion de l’Ecclésiate, lui qui a réfléchit au le sens de la vie et au fait que tout soit vanité, sauf une chose…

Roxane : Oulah ! Garçon s’il vous plait l’addition, merci. Je préfère encore courir après le vent.

Chant : Tu es ma source (Dan Luiten)

Lecture biblique

Pour ceux qui sont curieux

Ecclésiaste 12 (Français courant)

1 Pendant que tu es jeune, n’oublie pas celui qui t’a créé. Souviens-toi de lui avant que ne viennent les jours du déclin et le moment où tu diras : «Je n’ai point de plaisir à vivre.» 2 Alors le soleil s’assombrit, la lune et les étoiles se ternissent, les nuages reviennent sans cesse après la pluie. 3 Alors le gardien tremble de peur, l’homme vigoureux se courbe, les meunières cessent de moudre par manque de compagnie, la femme renonce à paraître à sa fenêtre. 4 Alors la porte se referme sur la rue, le bruit du moulin baisse, le chant de l’oiseau s’éteint, toutes les chansons s’évanouissent. 5 On a peur de gravir une pente, on a des frayeurs en chemin, les cheveux blanchissent comme l’aubépine en fleur, l’agilité de la sauterelle fait défaut, les épices perdent leur saveur. Ainsi chacun s’en va vers sa dernière demeure. Et dans la rue, les pleureurs rôdent en attendant.
6 Alors le fil d’argent de la vie se détache, le vase d’or se brise, la cruche à la fontaine se casse, la poulie tombe au fond du puits.
7 Le corps de l’homme s’en retourne à la terre d’où il a été tiré et le souffle de vie s’en retourne à Dieu qui l’a donné. 8Tout n’est que fumée, dit le Sage, tout part en fumée.
9 Il faut encore ajouter que le Sage n’a pas cessé d’enseigner aux gens ce qu’il savait. Il a mis en forme beaucoup de proverbes après avoir soigneusement examiné leur valeur. 10 Le Sage s’est efforcé de décrire honnêtement la réalité et de trouver cependant des paroles réconfortantes. 11 Les paroles des hommes expérimentés sont comme des aiguillons qui stimulent l’esprit et comme des attaches qui retiennent l’ensemble des connaissances. Elles sont inspirées par Dieu, qui est le seul guide véritable. 12 Mon fils, prends garde de ne pas trop y ajouter. Le nombre de livres que l’on pourrait écrire est illimité et il est épuisant de consacrer beaucoup de temps à l’étude.
13 Et voilà la conclusion de tout ce qui a été dit : le devoir de tout homme est de respecter Dieu en obéissant à ses ordres. 1 4En effet, Dieu demandera des comptes pour toutes nos actions, même cachées, qu’elles soient bonnes ou mauvaises.

Chant : Tel que je suis (Dan Luiten)

Prière

Seigneur notre Dieu et notre Père, combien ton amour parfait, manifesté en Jésus-Christ me dépasse.

Tu as tout accompli pour que je sois libre de venir à toi et d’être réconcilié-e avec toi mon Père.

En Jésus-Christ tu donnes sens à ma vie. Vie qui va bien plus loin que cette vie sur terre.

Lorsque je quitterai cette terre, je n’emporterai rien, sauf l’amour partagé avec toi et avec mes semblables. Amour qui me pousse à agir pour mon prochain et pour toi. Mais souvent il est difficile d’aimer comme tu aimes, alors en Jésus-Christ, donne-moi la capacité d’aimer mon prochain comme tu m’aimes.

Lorsque je quitterai cette terre, je laisserai tout derrière moi, sauf les actions que j’aurai commises, bonnes ou non.

Dieu notre Père, tout est vanité sauf l’amour et un cœur qui a soif de chercher ta volonté pour la mettre en pratique.

Merci pour la vie en Jésus-Christ qui attire tous ceux qui te cherchent.
Merci notre et Dieu et notre Père pour ton amour
Merci Jésus-Christ pour ton amour
Merci Saint-Esprit pour ton amour
Amen

Bénédiction

Que Dieu notre Père vous bénisse et vous gardent
Que Jésus-Christ vous attire à lui
Que l’Esprit de Dieu donne sens à votre vie et vous remplisse de l’amour de Dieu.
Soyez bénis au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen

Chant : Emmanuel (Dan Luiten)

Belle et bonne journée. Au plaisir de vous retrouver sur la toile

Françoise Dorier, pasteure

Méditation mercredi 3 novembre 2021

Bonjour et bienvenue à chacun et chacune pour une pause méditative.

En ces temps de mesures sanitaires restrictives, nous avons été nombreux et heureux de reprendre une vie sociale plus ou moins normale. Dès lors, que de réjouissance de fêter à nouveau des anniversaires, des repas de familles ou communautaires, des mariages, simplement des sorties culturelles avec des amis. Pourtant certains ont pu se sentir exclus en raison de la mise en place du pass sanitaire, un peu comme dans cette parabole où il est aussi question de fête et d’invitation.

Lecture biblique: Luc 14:15-24
En entendant ces mots, un des convives dit à Jésus : « Heureux qui prendra part au repas dans le Royaume de Dieu ! » Il lui dit : « Un homme allait donner un grand dîner, et il invita beaucoup de monde. A l’heure du dîner, il envoya son serviteur dire aux invités : “Venez, maintenant c’est prêt.”
« Alors ils se mirent à s’excuser tous de la même façon. Le premier lui dit : “Je viens d’acheter un champ, et il faut que j’aille le voir ; je t’en prie, excuse-moi.” Un autre dit : “Je viens d’acheter cinq paires de bœufs et je pars pour les essayer ; je t’en prie, excuse-moi.” Un autre dit : “Je viens de me marier, et c’est pour cela que je ne puis venir.” A son retour, le serviteur rapporta ces réponses à son maître. Alors, pris de colère, le maître de maison dit à son serviteur : “Va-t’en vite par les places et les rues de la ville, et amène ici les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux.” Puis le serviteur vint dire : “Maître, on a fait ce que tu as ordonné, et il y a encore de la place.” Le maître dit alors au serviteur : “Va-t’en par les routes et les jardins, et force les gens à entrer, afin que ma maison soit remplie. Car, je vous le dis, aucun de ceux qui avaient été invités ne goûtera de mon dîner.” »

Méditation:

Jésus est à table chez un pharisien et parmi les convives, voici soudainement un invité qui exprime avec exaltation le bonheur de ceux qui seront à la table du festin de Dieu:  « Heureux qui prendra part au repas dans le Royaume de Dieu ! » Ce n’est pas la première fois que l’image du Royaume de Dieu est associée à un repas de fête. Mais alors, qui peut prétendre à un tel festin dans ce Royaume que Dieu aurait lui-même préparé pour ses invités ?

En serai-je digne ?
Mais voilà, contrairement à ce que nous pourrions penser, il n’y a pas foule au festin. Les invités à la fête trouvent un tas d’excuses pour décliner l’invitation à la dernière minute, alors que ceux-ci avaient bel et bien déjà accepté de venir. La question n’est pas de savoir si je suis digne d’être invité à la fête, mais plutôt vais-je passer à côté de ce que Dieu lui-même a préparé pour les invités. Ici, pas de distinction entre les juifs pieux et ceux qui ne le sont pas, entre ceux qui le méritent ou et ceux qui ne mériteraient pas l’invitation, entre ceux qui ont un pass sanitaire et ceux qui n’en ont pas, entre les baptisés et les non baptisés,… Non ici, rien de tout cela, tous reçoivent une invitation à se réjouir. C’est Dieu lui-même dans sa grâce et son amour qui nous adresse personnellement une invitation, à vivre dès aujourd’hui un monde nouveau selon son cœur. Un monde nouveau où chacun aura une place pour se réjouir de tous ces dons en sa compagnie. Et moi, qu’est-ce qui aujourd’hui, dans ma vie chrétienne, m’empêcherait de prendre part à cette joie, à cette fête, à ces dons ? Suis-je trop pris par mes activités au point d’oublier que la vie c’est bien plus que mon travail, mes loisirs ou même ma famille ? A quelle place mettons-nous Celui qui m’invite à vivre pleinement selon son règne ? A être dans le mouvement de la vie, celle qui accorde l’importance à la communion avec son Créateur et ses pairs. Cette vie même qui génère le règne de Dieu ? Au milieu de nos occupations, veillons à ne pas passer à côté de l’invitation de notre Père, à vivre dans son héritage et dans son sillage.

Avant de terminer par la prière, je vous invite à écouter ce chant de louange “Psaume de la Création” interprété par Grégory Turpin

Prière:

Seigneur notre Dieu,
Tu nous invites avec persévérance à entrer dans la fête de ton Royaume.
Donne-nous de prendre conscience de ton invitation et de ton appel,
d’en mesurer toute la portée dans nos vies et dans notre monde.
Accorde-nous  la joie de goûter à ton règne à chaque instant de nos vies et de transmettre avec enthousiasme ton invitation autour de nous.
Amen.
Que Dieu vous accompagne chacun et chacune tout au long de cette journée.

Vy Tirman